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Cappetta – Glendalis

Cappetta Angela
Cappetta – Glendalis

70.00 TVA incluse

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Editeur L'artiere
Date de parution 2024
Langue Anglais
Type de reliure Relié
ISBN : 9791280978196

La famille photographiée dans ce livre occupait un immeuble de plusieurs générations sur Stanton Street, dans les quartiers, champs et bâtiments pré-gentrifiés du Lower East Side. Leur histoire est racontée par une protagoniste nommé Glendalis. J’ai été élevée dans un système familial similaire au sien, entourée et soutenue par un groupe de parents et d’amis omniprésents. Comme moi, elle était la plus jeune et, tout comme moi, elle a chuchoté avec la voix d’une dernière née – la messagère d’une famille. Ce travail s’inspire de mes propres débuts. Je l’ai toujours perçu comme une recherche de ma propre enfance ainsi que des thèmes plus larges de la famille et de la communauté, des relations qu’une personne entretient et de la manière dont elles se transforment avec nous au fil du temps. Enfant, j’étais profondément indépendant. Les écarts d’âge au sein de ma famille nucléaire m’ont permis de m’élever moi-même, en tant qu’enfant sauvage de la génération X. J’ai été englouti par mon énorme famille. J’ai été englouti par mon énorme famille. La plupart du temps, personne ne savait que j’étais là. Il est important de mentionner qu’en dépit de l’idée que j’ai créé un récit familial béatifique en tournant ce projet, comme le mien, la réalité était loin d’être sereine. Des indices à ce sujet sont cachés dans les images. La criminalité, l’incarcération, les gangs et la mort font partie de la culture de certains quartiers et aucune famille n’est à l’abri de leurs traumatismes. C’est une chose que j’ai apprise en grandissant à New Haven, l’une des villes américaines où la ségrégation raciale et économique est la plus forte. S’intégrer dans un projet est un processus imprévisible et organique. À cet égard, ma mère dit toujours qu’il y a “une raison, une saison ou une vie” pour chaque relation. Un photographe évolue, et ses sujets aussi. La vie d’un photographe de style documentaire est une entreprise solitaire. Nous commençons les projets pour chercher quelque chose, même si, il faut l’admettre, nous savons rarement ce que nous cherchons avant de l’avoir trouvé. Chaque artiste laisse une partie de lui-même derrière lui lorsqu’il s’engage dans un projet. À son tour, l’œuvre laisse des empreintes digitales sur l’artiste. Il s’agit d’un processus cumulatif, dont rien ne peut être supprimé – aucune partie n’est quantifiable. Je compare l’élaboration d’un projet à l’apprentissage non seulement de la parole, mais aussi de l’écriture, du comptage et du rêve dans une langue inconnue jusqu’alors.

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32 x 27 cm

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