- Essai monographique
Fragments de temps
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Figure de la littérature américaine, Wright Morris (1910-1998) sillonne les grandes plaines du Midwest durant les années 1930. Le monde rural et ses figures allégoriques inspirent la plupart de ses romans : ses personnages du grand Ouest américain, leurs lieux de vie, leur quotidien vont s’incarner, à partir de 1939, dans des oeuvres dites « photos-textes ». Attribuant une valeur égale entre image et texte, Morris imagine des ouvrages mêlant littérature et photographie, l’une dialoguant avec l’autre dans une même puissance évocatrice. En parallèle de son travail photographique, il mène une oeuvre d’écriture critique très poussée à propos de son outil. C’est a travers de nombreux articles et entretiens que Wright Morris théorise la photographie et ses pratiques. Publiés pour la première fois en français dans la collection TXT aux Éditions Xavier Barral, cet ouvrage rassemble les écrits du photographe et donne de nouveaux angles de lecture à la photographie contemporaine. Pour illustrer les concepts développés dans l’ouvrage, de nombreuses photographies accompagnent les textes : des images de Morris mais également d’autres photos pionnières ou emblématiques des thèmes développés.
Ce livre propose des textes méconnus en France mais fondateurs dans l’histoire de la photographie, et vient s’inscrire dans la collection de livres de textes développés en parallèle des livres de photographie.
Photographe américain né en 1910 dans le Nebraska, Wright Morris publie ses premiers romans et nouvelles au milieu des années 1930. Ses écrits évoquent la vie dans le Midwest américain et le monde paysan des grandes plaines dans lequel il a vécu durant son enfance. De retour d’un voyage en Europe, il commence à utiliser l’image photographique dans des compositions qu’il nomme « photos-textes ». Cette approche novatrice de la relation texte-image va donner lieu à la publication de plusieurs ouvrages devenus aujourd’hui iconiques, parmi eux The Inhabitants (1946) et The Home Place (1948), qui s’appréhendent tels des « romans visuels ». Réalisées sur une courte période d’environ dix ans, ces images du monde rural de la Grande Dépression inscrivent le photographe dans la grande histoire de la photographie documentaire américaine de l’entre-deux-guerres.