- Essai monographique
Hutchinson – Dissoudre les nuages
Hutchinson Peter / Tiberghien Gilles A. (préface)
€22.00 TVA incluse
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Voici disponible pour la première fois en langue française la totalité des écrits composés entre 1966 et 1994, auxquels sont joints trois textes postérieurs à cette période, par l’artiste anglais Peter Hutchinson, une des figures majeures du Land Art. Écrits est bien le terme approprié pour qualifier ces textes – qui tiennent de la critique, du journal (journal d’art et de jardinage), de la botanique, tout autant que des récits de science-fiction ou du jeu avec les signes et le langage – car Hutchinson utilise la langue comme une matière à part entière, semblable en cela à tout écrivain véritable. Ce faisant, il nous donne à comprendre non seulement son travail avec et dans le paysage qu’il mène dans des territoires avant lui soustraits à la pratique artistique (les fonds sousmarins, les volcans), mais aussi l’époque dans laquelle il a commencé d’œuvrer et les artistes dont il a été l’ami (Robert Smithson notamment).
La fantaisie, la liberté, l’audace, l’originalité dont témoigne cet ouvrage ont peu d’équivalent dans la littérature artistique actuelle. C’est que Peter Hutchinson est un authentique créateur c’est-à-dire un explorateur, un découvreur de mondes nouveaux et sans commune mesure avec ce qui, jusqu’à lui, était balisé. La préface de Gilles A. Tiberghien, spécialiste du Land Art, resitue ces textes dans la logique globale de l’œuvre d’Hutchinson, laquelle est un véritable écosystème guidé par un souci du monde qui préfigure amplement les urgences écologiques actuelles. Là n’est pas la moindre des vertus de ce livre : il nous montre un artiste à l’œuvre qui ne cesse pas d’être, par avance, notre contemporain.
La fantaisie, la liberté, l’audace, l’originalité dont témoigne cet ouvrage ont peu d’équivalent dans la littérature artistique actuelle. C’est que Peter Hutchinson est un authentique créateur c’est-à-dire un explorateur, un découvreur de mondes nouveaux et sans commune mesure avec ce qui, jusqu’à lui, était balisé. La préface de Gilles A. Tiberghien, spécialiste du Land Art, resitue ces textes dans la logique globale de l’œuvre d’Hutchinson, laquelle est un véritable écosystème guidé par un souci du monde qui préfigure amplement les urgences écologiques actuelles. Là n’est pas la moindre des vertus de ce livre : il nous montre un artiste à l’œuvre qui ne cesse pas d’être, par avance, notre contemporain.
Peter Hutchinson (né en 1930 à Londres, vit et travaille aux Etats-Unis depuis 1954) est une figure historique du monde de l’art, l’un des représentants majeurs du Land Art à la fin des années soixante. Le travail de Hutchinson se caractérise par un intérêt très singulier pour le vivant et par des préoccupations écologiques qui le font considérer aujourd’hui comme un précurseur. Botaniste de formation et destiné à des études d’agriculture, Hutchinson entre assez tardivement dans le monde de l’art où il se lie d’amitié avec Robert Smithson, Nancy Holt, Sol LeWitt, Vito Acconci, Dennis Oppenheim. Discret, voire marginal, il participe cependant à des expositions d’importance comme « Ocean Project » au MoMA avec Dennis Oppenheim, ou « Ecological Art » dans la galerie de John Gibson à New York.
A partir de 1973, Hutchinson est souvent identifié au Narrative Art, lancé par John Gibson, un courant dont le représentant le plus connu en France est Jean Le Gac. En même temps il poursuit une activité de « sculpteur », créant des objets tri-dimensionnels qui évoquent des paysages ou la science-fiction, un genre dont il fut, avec Robert Smithson, amateur, et qui demeure pour lui une vraie source d’inspiration. Enfin son intérêt pour la botanique et l’organique est constant depuis ses expérimentations sous-marines ou ses décompositions et moisissures, dont le travail sur le Volcan Paricutin en 1971 est l’épisode le plus connu, jusqu’à ses nombreux collages qui s’inspirent souvent d’images prises dans son jardin de Provincetown.
A partir de 1973, Hutchinson est souvent identifié au Narrative Art, lancé par John Gibson, un courant dont le représentant le plus connu en France est Jean Le Gac. En même temps il poursuit une activité de « sculpteur », créant des objets tri-dimensionnels qui évoquent des paysages ou la science-fiction, un genre dont il fut, avec Robert Smithson, amateur, et qui demeure pour lui une vraie source d’inspiration. Enfin son intérêt pour la botanique et l’organique est constant depuis ses expérimentations sous-marines ou ses décompositions et moisissures, dont le travail sur le Volcan Paricutin en 1971 est l’épisode le plus connu, jusqu’à ses nombreux collages qui s’inspirent souvent d’images prises dans son jardin de Provincetown.
17 x 24 cm