Rencontre & Signature avec l’artiste Alfredo Jaar, en discussion avec le philosophe Jacques Rancière

Rencontre & Signature avec l’artiste Alfredo Jaar, en discussion avec le philosophe Jacques Rancière

À l’occasion de Paris Photo, la MEP propose une programmation spéciale, célébrant la photographie. C’est dans ce cadre que nous accueillons une discussion entre l’artiste Alfredo Jaar et le philosophe Jacques Rancière. Dès 19h, une signature à la librairie suivra cette rencontre.

Auditorium

Librairie

Réservation obligatoire sur la billetterie en ligne – rubrique événements.
Le billet pour l’événement donne également accès aux expositions. 

Rencontre à l’auditorium de 18h à 19h.
Signature à la librairie à partir de 19h.

Reconnu pour sa vision autant critique qu’humaniste de l’état du monde, le travail d’Alfredo Jaar rappelle constamment le rôle éthique de l’art et de la culture. Avec une poésie rare autant que vitale, l’artiste éveille la conscience de son public à travers ses œuvres photographiques.

À l’occasion de cette rencontre, intitulée « À bout de souffle, » Alfredo Jaar nous présentera ses travaux récents, son processus créatif, ses inspirations et ses réflexions, en discussion avec le philosophe Jacques Rancière. 

 

La rencontre sera suivie d’une signature en public avec l’artiste Alfredo Jaar à la librairie de la MEP à partir de 19h.
Vous ne pouvez pas être présent·e ? Commandez votre livre signé sur notre e-librairie !

Découvrir son site internet.
Découvrir son compte Instagram.

Retrouvez les ouvrages associés :
Jaar – Alfredo Jaar : the 11th Hiroshima Art Prize, 40 €, 184 p. 
Alfredo Jaar – Hasselblad Award 2020, à commander sur notre e-librairie.

Intervenants

Alfredo Jaar © Andrea Rego Barros

Alfredo Jaar, né en 1956 à Santiago, au Chili, est un artiste, architecte et réalisateur qui vit et travaille à New York. Reconnu pour son engagement artistique sur des thèmes sociaux et politiques, il a exposé son œuvre à l’international, notamment aux Biennales de Venise (1986, 2007, 2009, 2013) et de São Paulo (1987, 1989, 2010, 2021), ainsi qu’à Documenta à Kassel (1987, 2002).

Ses expositions individuelles majeures comprennent celles du New Museum of Contemporary Art à New York (1992), du Whitechapel à Londres (1992), du Moderna Museet à Stockholm (1994), du Museum of Contemporary Art à Chicago (1995) et du Museum of Contemporary Art à Rome (2005). Des rétrospectives significatives de son travail ont eu lieu dans des institutions comme le Musée des Beaux-Arts à Lausanne (2007), Hangar Bicocca à Milan (2008), l’Alte Nationalgalerie et la Berlinische Galerie (2012), ainsi que lors des Rencontres d’Arles (2013) et au KIASMA à Helsinki (2014). Plus récemment, ses œuvres ont été présentées au Yorkshire Sculpture Park (2017), au Zeitz MOCAA à Cape Town (2020), au SESC Pompeia à São Paulo (2021) et au Museum of Contemporary Art à Hiroshima (2023).

Jaar a également réalisé plus de soixante-dix interventions publiques à travers le monde et a vu son travail publié dans plus de quatre-vingts monographies.

Récompensé par des distinctions prestigieuses telles que le MacArthur Fellowship et le Hiroshima Art Prize, son œuvre figure dans de nombreuses collections, notamment au MoMA et au Guggenheim à New York, au TATE à Londres et au Centre Pompidou à Paris. En 2024, il reçoit le IV Albert Camus Mediterranean Prize.

Jacques Rancière © Alfredo Jaar

Jacques Rancière, né à Alger en 1940, est philosophe et professeur émérite à l’université Paris VIII. Ancien élève de Louis Althusser à l’École normale supérieure, il a contribué à l’ouvrage Lire le Capital avant de s’en distancier, notamment avec son livre La Leçon d’Althusser (1974). Devenu un penseur de la démocratie radicale, il se penche sur l’émancipation ouvrière dans sa thèse La Nuit des prolétaires. Archives du rêve ouvrier (1981). Rancière est l’auteur d’ouvrages influents tels que Le Philosophe et ses pauvres (1983) et Le Maître ignorant (1987), où il remet en question les hiérarchies intellectuelles. Son essai Le Partage du sensible (2000) explore les liens entre esthétique et politique, tandis que La Haine de la démocratie (2005) analyse la montée du discours antidémocratique en France. Plus récemment, il a publié Le Temps du paysage. Aux origines de la révolution esthétique (2020).

Jacques Rancière © Alfredo Jaar